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Le Peuple Sale.

Mardi 28 décembre 2010 à 19:27


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Votre système a des failles.

Tout système contient une ou plusieurs fêlures. Aussi solide qu'il puisse se dire, ou se croire. Personne n'est infaillible.. malheureusement. Alors il est parfois drôle d'observer ces fêlures, ces fractures dans la mentalité de quelqu'un, et de les repérer. Une fois repérées, la dernière étape consiste à prendre en compte les propos et faits et gestes de la personne que l'on observe, puis de les recouper avec ces fêlures. Tout nous apparait souvent beaucoup plus clair par lui suite, et on peut facilement faire tomber le masque de l'hypocrisie. C'est là qu'on se marre.. (ou pas d'ailleurs).

Alors voilà, moi j'aime bien essayer, j'crois qu'on est tous pareil, et parfois au bout d'un peu de temps, on commence à cerner les personnes, leur état d'esprit, leur(s) façon(s) d'agir ((s) pour les gens qui adorent retourner leur veste et qui jouent sur plusieurs tableaux). En ce moment, il y a un panel super intéressant à étudier dans cette chère agglomération Rouennaise. Je n'arrive malheureusement pas à cerner tout le monde, pas entièrement du moins, ce qui est normal, j'suis pas un expert de la PNL (Programmation Neuromachinchose), et puis j'ai pas que ça a faire.. c'est drôle une heure, et après on a envie de faire autre chose.
Cependant, j'dois avouer que c'est mon kiff du moment, j'aime bien me poser et observer ce panel et essayer de les comprendre, même quand c'est dur,  genre en prenant un café, en regardant et écoutant les gens autour.
Mais faut faire gaffe quand même, et ne pas faire ça avec tout le monde. On pourrait être déçu. Mais moi comme j'ai trop de chance et que j'ai des amis géniaux (toujours mes gros copains), bah ça m'arrive pas, ou alors si ça arrive ça dure dix minutes, et l'amitié nous fait effacer ça. Et puis, comme la confiance est quelquechose de très important, il ne faut pas tester ses amis, c'est mal, et il serait désagréable qu'ils nous testent.

En fait, nous sommes jeunes. Il ne sert à rien de se prendre la tête, c'est une perte de temps, ça fait chier, ça nous obsède et en plus c'est complètement sans intérêt. Pourquoi chercher à être parfait? Pourquoi se cacher ou mentir?.. Pour faire plaisir? Pourquoi penser qu'on ne peut pas changer? Pourquoi agir dans la politique du tout ou rien?
Moi quand j'vois les prises de tête de certains, j'ai envie de me foutre du plomb dans la tête (justement). Pourtant moi aussi ça m'arrive. Mais ça va, Polak, Jeanjean, Manon, Sarah, Quentin savent bien comment agir pour me faire vite partir mes idées relous of my mind. Et puis il y a les autres aussi, mais la liste des gens que j'apprécie est longue, et ils sont bien assez intelligents pour se reconnaître. (sauf peut-être Coguic parce qu'il est con, mais on s'en fout parce que j'aime sa mère).
(Deezer vient de m'offrir un mix exclusif de Bob Sinclar. Il se fout vraiment de ma gueule, j'étais bien avec ma musique moi.)

Sinon, j'vais passer un nouvel an de folie. J'ai acheté des cymbales trop classes. J'ai rencontré des chouettes gens. J'ai encore une fois des amis géniaux. J'me met à apprécier les Clio Campus, c'est pas sérieux ça..  Ah, et on m'a offert un coffre fort, c'est chouette on peut mettre des trucs dedans, et personne ne saura jamais à part nous. (sauf si personne a un pied de biche, là, je m'incline (d'ailleurs, puisque je m'incline, je devrai écrire que je m'incline en italique. Donc : je m'incline.))


Une petite explication s'impose: le peuple sale. C'est le nom d'une chanson que j'affectionne particulièrement, que vous pourrez entendre sur Deezer. C'est un chouette type qui a écrit ça, du peu que je l'aie connu en tout cas.

Ca commence comme ça:

"Nous sommes nés du mauvais côté, nous sommes jeunes et instables,
Pourris gâtés par nos aînés, avides et détestables,
S'acharner pour y arriver, voilà notre unique drame,
Décapité par la vanité, le futur est injoignable."

Un tantinet pessimiste, mais j'aime bien.

Ah, et au fait, The Gasp, c'est le nom du nouveau groupe pour lequel je joue. Bon aller, j'bouge au ciné. See you soon.




Rouen, c'est la jungle, on y trouve de tout. C'est bien de trouver de tout, mais parfois, tout... c'est trop.







Vendredi 10 décembre 2010 à 0:21

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Je ne sais même pas ce que je fait ici.
Je crois que c'est leur faute à eux, avec leur blogs là.. Et puis de toute façon je ne sais plus écrire, mais on verra bien.

Parlons.

"Ça" a lieu quand on ne s'y attend pas, quand tout va bien. Quelques secondes à peine avant, on riait, on jouait, on souriait.
Ce "ça" change une vie, et est rapidement suivi par la redécouverte de tout, de la lumière, des couleurs, de la saveur des aliments, de chaque petite chose qui fait ce monde, aussi simple soit-elle. On réapprend alors à vivre. Au sens propre.
Ainsi, chaque note de musique, dans chaque morceau, même le plus mauvais, est appréciée, savourée comme un nectar qui vous imbibe de joie et de bonne humeur. Le soleil réchauffe votre peau et vous renforce, il vous éblouit, et vous avez l'impression de le voir pour la première fois. Le premier mot que votre main réécrira est gardé dans notre mémoire à vie, et le premier mot prononcé également. Votre cerveau devient alors une véritable machine de guerre incapable de s'arrêter. Il absorbe et mémorise tout ce qu'il voit, il profite de chaque petite chose, car lui aussi à soif de  vie.

"Being happy doesn't mean that everything is perfect. It means that you've decided to look beyond the imperfections."



"Ça" dure à peine quelques minutes. Et pourtant vous marque à vie. Après y avoir réfléchi, vous vous demandez si cela n'a pas été bénéfique, une sorte de grande expérience de la vie qui vous ouvre les yeux sur la valeur réelle des choses. Après ça, vous y voyez plus clair, vous savez ce qui importe, et ce qui n'importe pas, et vous commencez à comprendre qui vous êtes.
Vous étiez pourtant jeune, mais vous vous en souvenez comme si c'était hier. Si votre cerveau a en quelque sorte emprisonné le bien après votre "ça", il a aussi gardé en mémoire le mal, le "ça" lui même.
Vous en rêvez ou on en cauchemardez, et alors c'est parfois douloureux, vous vous rappelez de tout ce qu'il c'était alors passé, votre corps se plie alors aux mêmes douleurs qu'à l'époque, aux mêmes contractions qu'à ce moment, votre poitrine se serre. Votre coeur bat et s'arrête. Mais il repart.

Il faut lutter, toujours lutter car si le monde ne semble pas toujours si parfait, nous avons la chance d'y vivre.

Comme le dit la bande-annonce de Biutiful :
"Parfois, le destin ressemble à une tempête de sable qui se déplace sans cesse, tu changes de direction mais la tempête te suit, tu te retournes, la tempête aussi. C'est sans fin, comme une danse macabre avec la mort juste avant l'aube. Cette tempête n'est pas venue d'ailleurs, sans rapport avec toi, cette tempête c'est toi, quelquechose en toi. La seule chose que tu puisses faire c'est la traverser, mais ne t'y trompes pas, elle tranchera dans ta chair comme mille lames de rasoir. Des gens saigneront, ce sang tombera dans tes mains, ton sang, et celui des autres. Une fois la tempête passée, tu te demanderas comment tu y as survécu. Mais une chose est certaine, une fois que tu l'auras traversée, ta vie ne sera plus la même, elle sera belle."

La vie vaut le coup d'être vécue. Et c'est sur cette note optimiste que j'achève ce premier article.
"Ce Vis Pacem Para Bellum", car la vie est une lutte.

J'ai des amis géniaux.
Les groscopains : A.L ; M.R ; Q.S ; G.J ; S.Z.

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